Tindersticks en concert à Paris à la Salle Pleyel, on y était, on vous raconte !

Salle comble ce soir au 252 rue du Faubourg St Honoré pour le concert des britanniques Tindersticks à la Salle Pleyel à Paris. Lorsque retentit la voix angélique de Stuart Staples, les oreilles se fixent et les 2000 personnes assises ce soir sont immédiatement sous hypnose.

Pleyel a des allures de cathédrale avec une lumière scénique dramatique où chaque musicien sous une douche colorée est touché par la grâce, pour cette tournée With strings and guests 2025. La formation musicale est composée des cinq fabuleux membres du groupe, de deux cuivres en arrière plan et un octet de cordes à jardin. Un alliage parfait pour une prestation solide. Au chant, Gina Foster accompagne Stuart Staples sur quelques morceaux du nouvel album.

Après une première heure aux allures de messe solennelle où le public boit les paroles enchanteresse du chanteur, le concert prend une toute autre énergie avec un tempérament plus rock, plus groove. Tout au long du show, on assiste d'ailleurs à une véritable valse d'instruments et d'instrumentistes. David Boulter et Dan McKinna alternant entre la basse, guitares et claviers. Fait rare mais aucun portable, aucun flash ne parasitent et ne font irruption dans le public, tant l'envoûtement est total. On sent un public connaisseur, exigeant et sous le charme du groupe britannique.

La setlist est généreuse. On y retrouve l'entièreté du nouvel album 'Soft Tissue' avec le merveilleux 'New World' et le délicieux 'Nancy', parsemés de titres des albums précédents. Coup de coeur pour 'Always a stranger' qui m'a transcendé. Enfin, au rappel, le public est ravi d'entendre l'iconique 'Travelling light'.

Tindersticks sur scène c'est bien plus qu'un concert, c'est une bulle de méditation.

Report by Gaultier Durhin

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