FEAR FACTORY

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Biographie de Fear Factory

"Fear Factory est un monste sacré du métal, et plus précisement de l'indus-métal dont ils sont l'un des pillier fondateur. Denonçant Big Brother est consceur, Fear Factory n'ont est pas moins tournée vers les technologies et machines, et cela s'entend dans leur musique, mélange d'indus, metal et techno. Fondé en 1990 le groupe enregistre en 1992 une démo avec le désormais célébre Ross Robinson et sortira par la suite les albums cultes Demanufacture et Obsolete.
C'est pourtant à la suite de ces succès que Dino Cazares, dépositaire du sens du riff de la formation claquera la porte dans des conditions houleuses, suite à des différents avec Burton C. Bell. Le groupe est d'abord annoncé comme mort et enterré puis remis sur pied. Les side projects se multiplient, les sorties et lineups se font irréguliers mais les américains continuent leur carrière, en dents de scie. Fear Factory, groupe culte, végète des années durant, empêchant ses fans de totalement tourner la page, entretenant l'espoir d'une reformation autour du noyau originel.
C'est en 2009 que l'inespéré se produit finalement: un nouvel album en compagnie de Dino Cazares sera bel et bien enregistré pour une sortie début 2010."


(Source - www.metalorgie.com)


Liste des albums de Fear Factory

Genexus

"Genexus"

08/2015 -
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Mechanize

"Mechanize"

02/2010 -
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Transgression

"Transgression"

08/2005 - ROADRUNNER
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Archetype

"Archetype"

04/2004 - ROADRUNNER
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Concrete

"Concrete"

07/2002 - ULM
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Digimortal

"Digimortal"

04/2001 - ROADRUNNER
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Obsolete

"Obsolete"

01/1998 - ROADRUNNER
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Remanufacture

"Remanufacture"

01/1997 - ROADRUNNER
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Demanufacture

"Demanufacture"

01/1995 - ROADRUNNER
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Soul Of A New Machine

"Soul Of A New Machine"

01/1992 - ROADRUNNER
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Avis sur Fear Factory


Julien L.
1 critique
  Avis écrit le 03 Mai 2006

Le 02/05/2006 - Lille.
On attendait depuis 1999 le retour du quatuor dans la capitale lilloise et lorsque la scène du modeste Splendid (Lille Fives) s'offre une nouvelle fois à eux, c'est l'âme industrielle du métalleux qui risque une claque légère comme une barre à mine. Et la claque, tout le monde l'a bien prise ce soir, dans les deux sens du terme.

La scène s'ouvre sur Misery Index, jeune groupe issu du Maryland ayant une furieuse envie de nous promener dans les territoires punk et death-metal dès leur premièrs riffs assénés à 240 à la croche (plus ou moins). Le batteur Adam Jarvis donne le ton en rafales de double pédale –le clou du spectacle car bien rendu par les enceintes, le reste du groupe suit en ne n'embarrassant pas de solos ou de vocalises haut-perchées. Jason Netherton crache sa haine tout en enchaînant les lignes de basses calquées sur celles des guitares : belle prouesse. Pur bestialité pour certains, retour au sources du death-metal pour d'autres, quoi qu'il en soit, Misery Index assure bien sa part de nettoyage de tympans, glanant au passage un public lillois réactif à leur style.

Une bonne grosse demi-heure plus tard et l'obscurité tombe sur la salle, ne laissant qu'une lumière rouge tamisée. Surprise un peu désarçonnante, c'est un bon vieux morceau de heavy qui parvient à nos oreilles, et pas des moindres : « number of the beast » d'un certain Iron Maiden. Morceau intégralement diffusé pour le bonheur de certains connaisseurs, mais le public, étonné, reste dubitatif. Sympathique, certes... mais quel rapport avec Fear Factory ? Mystère.
Le groupe arrive enfin (il est 21h10), et après un premier morceau en demi-teinte, déchaîne les enfers avec un « slave labor » bien senti, tiré du dernier album « Archetype ». Même affaibli de la voix en ce soir du 2 mai, Burton C. Bell n'a pas perdu de son énergie après 12 ans derrière le micro, pas plus que Ray Herrera derrière sa monstrueuse batterie Tama, et les nouveaux venus Christian Olde Wolbers à la guitare (remplaçant de Dino Cazares) et Byron Stroud à la basse, moins charismatiques et bien plus statiques, ne sont pas en reste. Bell se montre impeccable dans sa communion avec le public, parfaitement à la hauteur de sa réputation de bête de scène, ce malgré la vitesse de mise sur les morceaux du dernier album (repris encore plus rapidement !). Les piliers du métal industriel reprennent donc leur dû, à grand renfort d'accords en drop-D et de rythmiques inimitables. D' « Archetype » on repasse ensuite à « Demanufacture », album référence et monument industriel qui fit la gloire du groupe. Un détonnant « self bias resistor » plus tard, la salle est aux anges, y compris lorsque le groupe entame les morceaux des albums les plus controversés du groupe (« Obsolete » et « Digimortal », bien trop saucés techno). Fini les synthés plombant, le simili-slow intitulé « descent » bénéficie même d'aménagements plus jouissifs. Séance de test de Bell avec le public pour détailler les nouveaux venus dans l'univers Fear Factory et les connaisseurs, et tous ont le droit à un remerciement ou à la bienvenue. Diplomatiquement efficace. Une grande ombre se greffe au tableau cependant, et elle concerne plusieurs facettes. A commencer par un décor de scène des plus sommaires (la largeur étant limitée dans cette salle, c'est facilement excusable), et surtout un éclairage indirect, criard (on a le droit au spectre de l'arc-en-ciel, youpi !), ne mettant jamais l'accent sur les visages des membres du groupe. Autant dire qu'avec un leader aussi expressif, ses efforts en jeu de scène en sont fortement amoindris. Le son reste optimal jusqu'à la fin, le moindre riff faisant mouche, mais on ressentira une baisse de rythme chez le groupe au moment d'un morceau phare, « Replica » : un faux pas en pleine apogée. Le couperet tombe au bout d'une pauvre heure et quelques minutes : le concert prend fin sur quelques mots du chanteur. Aucune présentation du groupe, pas de rappel (un comble, vu la durée de la session), et pas l'ombre d'un goodie ni d'un stand de vente de la tournée pour se consoler. On se dirige l'âme en peine vers le bar pour reprendre une once de liquide après en sué des litres mais, pas de bol, ça ferme. Difficile d'apprécier l'ensemble quand la démonstration tant attendue part en vrille sur la fin et la conclusion est bâclée. Avec huit albums au compteur et un style bien personnel, il y avait pourtant de quoi ravir tout le monde. Belle déception au final. Il faudra peut-être attendre la prochaine tournée, en espérant ne pas s'horrifier en regardant sa montre lorsque les lumières se rallumeront.

Rapport durée/prix : 1h15/20 euros (tarif unique)

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