Concerts de Wallace
Biographie de Wallace
Si pour certains la vie est, ou n'est pas un petit grand fleuve
tranquille, la vie de R1 Wallace (Erwan Naour pour l'état civil) est un
long canal plein d'écluses... Et comme le disait Pierre-Paul Riquet, le
constructeur du Canal du Midi mourant quelques kilomètres avant
d'atteindre Sète et sa Méditerranée rêvée, écluser est nécessaire quand
on se bat contre des hauts et des bas et des bas et des hauts, à eux la
plaine sétoise !
Sa rencontre avec Bertille Fraisse lors d'une collaboration musicale en 2013 sera déterminante
dans
l'élaboration de ce projet. Celle-ci l'encourage dans sa volonté de
monter un répertoire plus personnel ou ses mots et sa voix trouveront en
écho une ambiance filiale de musique de chambre.
Pour cela, elle lui
présente son frangin de conservatoire Nicolas Grosso, brillant
guitariste nourri à Brian Setzer et tenant Django Reinhardt pour Maître.
R1 leur amène, à eux instrumentistes horspairs,sa poésie brute de
coffre. Et le mariage est réussi. Un grain de voix qui ferait passer le
papier de verre et la toile émeri pour du velours ou de la soie, tout en
laissant une place à chacun, chacune de ces textures.
« Je supplie la lame qu'elle soit bien tranchante cette fois... »
Ce premier album de Wallace, commence comme finit l'Etranger de
Camus...Camus l'homme de la révolte et de l'absurde. Un album de chanson
française puisqu'on y parle la langue de Rabelais,
« Mon cul » ou celle de Prévert « C'était toi » et bien d'autres. De Villon à Brassens...
De la chanson française avec une couleur sonore inimitable, quelques grammes de rage, de
tendresse, du violon, des guitares manouches ou énervées, des synthétiseurs, Wallace a
de la gueule et du chien. Vous prendrez du coup, ce premier opus en plein museau...
Wallace ne rêve que d'une seule chose, vous embarquer avec eux.
Voilà, Wallace !
par Esteban di Marco